Ce billet va comporter un certain nombre de coups de gueule car l’Australie c’est bien joli bien gentil, c’est aussi des fois de la belle M.
Autant commencer par le négatif pour terminer sur du gentil car tout n’est pas noir non plus.
Cette semaine de ski nous à montré à quel point ils peuvent vivre parfois à des siècles de retard (cf n’importe quelle ville australienne non touristique d’ailleurs…) Ils ont toute sorte de règles à la con.
Exemples: Chaines obligatoires dans la voiture sinon amende de 300$ (il faut préciser que nous sommes en plein hiver et que je n’ai pas vu le moindre flocon sur la route, même en altitude. il faut dire que leurs sommets correspondent à nos vallées). Ensuite, péage sur la route. Sans trop comprendre, on se retrouve à un péage avant d’arriver au village. Et ce pour toutes les stations du coin. En gros si on payes pas les 27$ journaliers, on à pas le droit de se parquer dans le village, vraiment nulle part, même en bord de longue route vide.
On en vient maintenant à ce qui concerne les sports d’hivers. Certes, ils ont des installations permettant de skier, mais alors de quelle époque… Autant ils ont des snowpark bien faits et modernes, autant les remontées mécaniques se limitent pour la grande majorité à arbalète et télésiège préhistorique sans repose pied (en snowboard on a juste envie de se couper la jambe après 30 secondes si il n’y a rien pour la poser…) Le must: télésiège 2 place, sans pose-pieds, et avec pour seule sécurité une cordelette à refermer devant soi. Les cartes magnétiques qu’on connait chez nous, il faut les oublier ici. On nous donne un gros bout de papier a attacher a notre vêtement avec un colsen et à montrer au type posté dans la queue de chaque remontée. Car non il n’y a pas de portique dans le quel on glisserait le forfait pour passer. En plus d’être vérifieurs de tickets, ces fameux types sont aussi des bergers qui nous guident pour nous placer dans la queue car c’est tellement compliqué sinon de se placer pour s’assoir sur un siège… Et pas en douceur, non, c’est du “je gueule et je te tire en arrière par les vêtements”.
Petite anecdote: Dans notre quête d’une descente intéressante dans cette micro station qu’est Thredbo, on trouve un bout de hors piste comportant quelques bosses et pierres pour casser un peu la routine des pistes bleue ou vertes (rouge n’existant pas, et noir correspondant à des bleues foncées chez nous) mais cette descente rejoignait une piste fermée qu’on devait tout de même prendre pour rejoindre les remontées. Donc on la prend, on descend sur le bord de la piste (car la seule raison pour la quelle cette piste bleue était fermée était le manque de neige en son centre, terriblement dangereux n’est-ce pas?) puis on débouche sur une vraie piste ouverte. Et voila pas que je me fais poursuivre par un gros con hurlant STOP NOW qui m’intercepte et me gueule dessus pour me faire comprendre que je n’ai pas le droit de prendre une piste fermée, que c’est illégal, qu’en faisant ca je vais mourir (véridique) j’essaie de lui faire comprendre qu’on connait certainement mieux la montagne que lui et qu’il nous faut un peu plus qu’une colline sans pente ni neige pour qu’on arrive à se faire du mal. (car son excuse était qu’on ne sera pas secouru si on se blesse) sa conclusion est un gros trait au marqueur sur nos forfaits, un deuxième et celui-ci n’est plus valable. Ce qui est plutôt douloureux sachant que ce forfait coute juste… 100$ par jour! des gros malades! une station minuscule, trois pistes plates qui se courent après, des machines archaïques, une neige au mieux acceptable en haut et degueu en bas, et ils arrivent a exiger un prix plus élevé que dans n’importe quelles de nos vraies stations alpines qui ne sont même pas comparable.
Autre truc sympa: 21h20, on arrive au centre du village pour manger un morceau mais ho surprise! tous les magasins sont fermés, et les restaurants sont soit déjà fermés, soit les employés nettoient ou prennent leur repas avant de partir. A croire qu’ils mangent tous a 18h dans ce pays…
Je vais m’arrêter la pour les points négatifs bien que d’autres vont me revenir en mémoire pendant que j’écris.
Passons au positif:
Les tarifs de locations du matos sont vraiment bon marchés donc de ce coté là on ne s’est pas fait avoir, sans tenir compte des 500$ de caution mais ça on les à récupéré donc ça va.
On a découvert la station de Perischer qui elle, malgré un forfait journalier de 102$, offre de vraies prestations en terme de quantité, longueur, et difficulté des pistes (et donc des hors pistes qui les entourent) bien qu’endoloris par le prix, on y a passé une très bonne journée.
L’hôtel est moyen, mais on peut se garer devant la chambre, et gratuitement!
Le village est rempli de magasins de stuff de ride ! il y en a plus ici dans la petite zone commerciale que dans tout Genève.
Il fait beau et chaud (en tout cas pour nous, à voir certains accoutrements, les locaux se croient en mission polaire)
On trouve du Thé froid! Il faut savoir que cette boisson n’existe pratiquement pas en Australie.
Ils savent faire de vrais petits déjeuners (saucisses, bacon, oeuf…)
La proportion de filles est incroyablement positive, en quantité comme en qualité, ce qui peut être très torturant parfois…
Pour finir, quelques photos. On a pas pu en prendre beaucoup car l’appareil est en train de rendre l’âme et on ne l’avait pas tout le temps sur nous.
Ca devient un peu long…
Ha ces eucalyptus, jamais ou il faut…
L’entre-deux-lits, un lieu interdit
Le saut qu’on a fabriqué pour occuper le dernier jour de location du matériel. (avec réception dans marécage)